Créateur de start-up et ingénieur, vous vous êtes formé à l’ISEP, que gardez-vous comme souvenirs ?
Mon plus grand et beau souvenir, c’est l’ISEP. Une école à l’écoute qui m’a laissé la liberté d’accomplir mes envies autres que professionnelles. Le monde associatif y est hyper actif et gérer une association, cela revient à gérer une petite entreprise. Dans l’école, il y a toujours eu un corps d’étudiants dynamique. Mon parcours est un peu atypique. Je me suis passionné pour certaines choses. J’ai créé une première entreprise pendant mes études portant sur la vente d’accessoires pour le téléphone. J’achetais en Chine et je distribuais en France.
Comment êtes-vous entré dans le monde professionnel ?
L’apprentissage m’a beaucoup apporté. D’abord chez HP puis chez Microsoft. A ce moment-là, les responsables de mon entreprise ont compris qu’on pouvait être ingénieur et aller travailler au marketing. Chez Microsoft, pour comprendre le produit et le vendre, il vaut mieux être ingénieur. Puis j’ai monté une startup BeezUP, un éditeur de logiciels dans l’e-commerce. Ainsi les boutiques en ligne peuvent être référencées sur les places de marché, cela leur permet de toucher énormément plus de clients. Aujourd’hui, ma société emploie 25 personnes, et a été revendue en 2017 au groupe Casino.
Pourquoi aviez-vous choisi d’étudier à l’ISEP ?
J’ai choisi l’école la mieux cotée dans les écoles postbac. Le numérique, il y a un besoin essentiel, c’est du plein-emploi sans limite. C’est paradoxal car je suis entré sur le marché du travail en 2008, c’était la crise et ma promotion a cherché son premier emploi dans un climat de négociation difficile. Les temps ont changé, l’ingénieur numérique est recherché par tous les secteurs. L’information, on la transite, on la manipule car il y en a trop pour toutes les entreprises alors ce qui compte, c’est la méthodologie et à l’ISEP, c’est ce que j’ai appris. Il faut être à la page, sur les méthodes de travail, la façon de faire. Aujourd’hui, les conditions d’embauche sont excellentes. J’ai déjeuné cette semaine avec un ami de ma promotion, notre noyau dur entre amis isépiens, fait de stimulations et de synergies, est toujours aussi actif !