Doubles diplômes
Une poursuite d’études toujours gagnante !
Chaque année, l‘ISEP offre l’opportunité à ses élèves de partir effectuer un double-diplôme à l’étranger. Ces derniers ont le choix entre 25 universités partenaires à travers le monde. En France aussi, des doubles-diplômes sont possibles après l’ISEP, ils sont détaillés ci-dessous.
Ce qui fait la force et le prestige du double-diplôme ISEP, c’est l’apprentissage approfondi d’une langue étrangère et la chance de vivre pleinement une expérience culturelle nouvelle.
Cette expérience à l’international extensive et exigeante apporte une ouverture d’esprit, une adaptabilité, une flexibilité et un sens de l’audace qui peuvent faire mouche lors d’un entretien d’embauche. De plus, cela familiarise très tôt à des modes de management internationaux.
Les élèves qui accumulent des expériences à l’étranger se forgent un CV solide, varié et intéressant pour un recruteur. Grâce à ces doubles-diplômes et aux stages, les élèves sont mis en situation quasi-réelle de travail en entreprise à l’étranger, et se préparent au monde globalisé qui les attend.
Focus sur l’Université Cranfield au Royaume-Uni
Cette université anglaise située au nord-ouest de Londres, à Cranfield, est réputée pour son excellence académique en technologie et management.
Les ISEPiens sont nombreux à s’y rendre pour y suivre un Master en management et obtenir un Double Diplôme, parfait complément à leur master ingénieur ISEP.
Le Master en management de Cranfield est d’ailleurs classé comme l’un des meilleurs au Royaume-Uni : https://www.cranfield.ac.uk/som/press/cranfield-masters-in-management-programme-ranked-best-in-the-uk
En rejoignant l’ISEP en 2012 en prépa intégrée, je n’imaginais pas en ressortir avec un double diplôme Ingénieur-Management. J’y ai suivi une formation d’ingénieur du numérique avec une spécialisation en Systèmes d’Information en 2e année.
J’ai ensuite décidé d’effectuer non pas un semestre, mais une année entière au Royaume-Uni, à l’université de Cranfield. J’ai donc obtenu à la fois le diplôme d’Ingénieur de l’ISEP, et le diplôme de Management de l’université de Cranfield.
La première chose qui m’a plu à Cranfield était la qualité de l’enseignement. Les intervenants sont passionnés par leur métier et ils arrivent à transmettre leur passion aux étudiants. Chaque module enseigné est accompagné d’études de cas et/ou de travaux en groupe.
Effectuer ce double cursus au Royaume-Uni était le choix qui me convenait le mieux. Plus qu’un séjour académique, c’est une expérience humaine qui nous force à sortir de notre zone de confort, d’une part en raison de la diversité culturelle des étudiants, et d’autre part grâce aux méthodes enrichissantes d’enseignement qui diffèrent des nôtres.
Danny Canaan, promo 2017, actuellement consultant chez Weave, cabinet de conseil en Stratégie Augmentée.
J’ai choisi Cranfield pour faire un double-diplôme car l’université est environnée par de très grands acteurs industriels de l’aéronautique et de l’automobile. Cranfield a d’ailleurs le plus grand nombre d’étudiants dans le domaine de l’ingénierie de tout le pays.
Redbull Racing, qui dispute le championnat du monde de Formule 1, a son siège à quelques minutes de l’université, j’ai pu visiter l’écurie de F1 et l’entreprise a envoyé l’un de ses ingénieurs à ma soutenance. Le sujet de mon master thesis a été proposé par l’employé de Red Bull Racing, Matthew Leatham, qui a été un second tuteur pour mon projet, en plus de mon référent au sein du staff de l’Université.
A mon arrivée à Cranfield, j’avais un niveau d’anglais correct mais un peu trop académique. En quittant Cranfield, cela s’est beaucoup plus fluidifié et j’ai senti que l’anglais était devenu courant pour moi.
J’ai passé beaucoup de temps dans des activités extra-scolaires. Pour ce qui est du groupe de jazz auquel je participais là-bas, j’avais mon saxophone et j’étais accompagné d’un batteur égyptien, d’un pianiste italien, de deux guitaristes espagnols, d’une bassiste japonaise et d’une chanteuse chinoise. J’ai également fait beaucoup de sport à l’AS badminton ; les alentours du campus sont du reste très propices à de bons footing dans la campagne.
A Cranfield, il est possible de profiter de la ville de Milton Keynes, toute proche.
Robin Duriez, promo 2018, employé chez Dassault Aviation
Focus sur l’école Audencia Business School en France
Implantée sur le campus universitaire nantais, Audencia s’inscrit avec l’université et les autres grandes écoles, au coeur d’une réelle dynamique. Elle bénéficie du souffle de l’innovation, porté par les quelques 10 000 chercheurs de la région, en lien direct avec un riche tissu d’entreprises.
L’Ecole se situe à quelques minutes du complexe sportif du petit port (piscine, patinoire, bowling) et des bords de l’Erdre d’où partent régulièrement des navettes fluviales vers le centre ville.
Les ISEPiens sont nombreux à s’y rendre pour y suivre un Master en management et obtenir un Double Diplôme, parfait complément à leur master ingénieur ISEP. Audencia est classée première école de management en France dans un classement réalisé selon le critère de la satisfaction étudiante et sixième au classement SIGEM depuis 17 ans.
J’ai effectué un double diplôme à Audencia avec une spécialisation en Finance d’Entreprise. Cette expérience d’un an a été courte mais intense sur tous les plans. Elle m’a permis de cultiver ma polyvalence et de m’ouvrir des portes sur des secteurs d’activité auxquels je ne pouvais pas accéder. La transition des cours de l’ISEP, orientés technologies du numérique, à ceux d’Audencia, orientés finance, marketing et management, n’a pas été si compliquée car nous avons été mis dans de très bonnes conditions dès notre arrivée à grâce notamment à une mise à niveau ; l’enseignement y est de très bonne qualité (petite classe, professeurs disponibles). La formation en école de commerce complète parfaitement une expérience en école d’ingénieur. Durant mon année à Audencia, j’ai eu l’opportunité de découvrir la vie en université américaine avec un échange de 3 mois réalisé à Boston University. Finalement, cette expérience m’a permis en peu de temps de ressortir avec une double casquette ingénieur-école de commerce, profil très apprécié en entreprise, ainsi j’ai pu enchaîner sans perdre de temps avec le monde de l’entreprise.Je travaille depuis 1 an et demi chez EY en audit financier. J’interviens dans la business unit PME/Start-Up, qui travaille avec une vingtaine de client à l’année, par exemple BlaBlaCar, Devialet ou Heetch. C’est un secteur très dynamique aujourd’hui et qui m’intéresse beaucoup. Chez EY, les équipes sont jeunes, nous avons rapidement des responsabilités ce qui est challenging et nous permet de progresser semaine après semaine. Nous sommes plusieurs Isépiens chez EY et c’est agréable de pouvoir compter sur d’autres personnes, surtout lorsque l’on est une jeune recrue au sein d’une grande entreprise.Mes études m’ont permis d’évoluer dans de nombreux environnements, tous aussi intéressants les uns que les autres. J’ai rencontré des personnes exceptionnelles, fait face à des situations parfois insolites et c’est ce qui m’a permis de progresser autant en termes de compétences que sur le plan humain. Je ressors avec un bagage solide pour affronter le monde de l’entreprise. La polyvalence des parcours à l’ISEP est une réelle force, nous permettant de rencontrer des Isépiens dans tous les secteurs d’activités. Preuve de la force de notre réseau Alumni.
Cette double compétence – mon diplôme ISEP et mon diplôme Audencia- a joué un rôle significatif pour rejoindre des entreprises telles que Microsoft et Google. En entretien, la capacité à montrer que l’on comprend le fonctionnement du produit technologique que l’on sera chargé de commercialiser fait une vraie différence.
La formation d’ingénieur apporte une méthode, un esprit “orienté données” et une rigueur qui sont très valorisés en entreprise; à cela s’ajoute, grâce à la formation Audencia, une vision business plus globale qui permet de prendre le recul nécessaire pour comprendre les enjeux de l’entreprise. C’est un vrai atout d’avoir pu développer ces deux approches : celle d’un ingénieur et celle d’un manager.
Claire Chabas, Diplômée 2012, Fondatrice de @Tailor.|Tech Entrepreneur
Focus sur le Double-Diplôme avec l’école Polytechnique en France
L’École Polytechnique propose des formations bac+4/+5 de haut niveau dans les domaines des sciences et technologies, santé, sciences de l’ingénieur, économie et gestion et développement durable. Ces programmes associent recherche fondamentale, application et développement technologique ainsi que management de l’innovation. Ils comprennent une orientation scientifique et recherche marquée ainsi que des modules professionnalisants tournés vers le monde de l’entreprise. L’ISEP donne accès à certains d’entre eux dont le Master Data Science, ce diplôme de niveau M2 où interviennent l’Université Paris Sud, et de grandes écoles telles que Telecom, l’ENSAE, L’École Polytechnique, permet de se spécialiser dans l’extraction de connaissances à partir de grandes masses de données (Big Data).
Plus d’infos sur https://datascience-x-master-paris-saclay.fr/
Suite à ma prépa maths sup/spé, j’ai fait le choix du numérique et du BigData mais j’hésitais alors avec d’autres secteurs auxquels on pense plus “traditionnellement” dans ce type de cursus.Quatre ans plus tard et fort de mon second Master obtenu à l’X, qui est quand même le rêve de tout élève passé par les classes prépa, c’est un choix que je referai les yeux fermés ! Tout cursus qui stimule la passion est le bon, je ne pousserais donc personne vers le Machine Learning à contrecœur mais c’est un des rares domaines où la réalité du travail est bien plus “sexy” que l’idée qu’on s’en fait. Une fois passé la barrière de l’apprentissage, la variété des applications offre tellement au quotidien !De l’ISEP, je garde avant tout le souvenir d’un lieu où la motivation prime : si quelqu’un souhaite s’y développer personnellement, il pourra y trouver son compte.Le Master à l’X a été une consécration, m’apportant l’ouverture et l’apprentissage technique nécessaires pour avoir un impact réel au quotidien sur des projets à la pointe de la technologie !Par ailleurs, on est en contact direct avec les plus grands acteurs Machine Learning et des chercheurs à la pointe de leurs domaines qui nous transmettent leur passion.Aujourd’hui, je suis Freelance Consultant en Data Science : avec cette double expertise – technique (acquise à l’X) et fonctionnelle (plutôt acquise à l’ISEP) – j’interviens sur toute la chaîne de la Data, de la gestion de sa valorisation aux impacts stratégiques pour un groupe du CAC40 ou pratiques au sein d’une équipe métiers, en passant par le développement de solutions Machine Learning dédiées.Le secteur Data est si vaste que chacun peut y trouver sa place. Cependant, n’est pas “Data Scientist” qui veut : un bon bagage en mathématiques est primordial pour comprendre les raisons et les cas d’application d’un algorithme plutôt qu’un autre.
Focus sur le Double-Diplôme avec Paris-Saclay en France en partenariat avec CentraleSupélec
L’ENS Cachan et l’Université Paris Sud 11 ont créé un programme M2 Recherche Master of Science (MSc) dans le domaine des “Systèmes Avancés de Radiocommunications”, (dénommé le Master SAR). CENTRALESUPELEC pilote ce projet.
Pour en savoir plus, consulter le site :
https://www.universite-paris-saclay.fr/fr/formation/master/m2-advanced-wireless-communications-systems#presentation-m2
Focus sur les programmes de spécialisation avec CentraleSupélec
Depuis 2017, l’ISEP offre à ses étudiants la possibilité d’obtenir un diplôme de spécialisation parmi «Systèmes interactifs et robotiques», «Systèmes informatiques», «Systèmes d’information sécurisés» ou encore «Système électronique, réseaux, images».
J’étais désireuse de pousser mes connaissances beaucoup plus loin que les autres et les Masters Recherche auxquels l’ISEP nous permet d’accéder étaient faits pour moi. Je voulais être en mesure d’accéder à des offres d’emploi techniques et ne plus être en concurrence sur des postes de simples développeurs logiciels. Il fallait absolument que je pousse au maximum mes connaissances théoriques en télécom pour avoir quelque chose à apporter en plus par rapport aux autres. Le Master, finalement, est une réelle chance. J’ai voulu faire de la télécom orientée spatiale et j’ai trouvé mon stage et mon travail actuel dans ce domaine sans aucun problème !
Alice Samaran, diplômée ISEP 2017 en poste chez Thales Communications et Security qui a suivi le Master Systèmes Avancés de Radiocommunications à Supélec.